Conformément à la loi n°2021-14 du 20 décembre 2021 portant code de l'administration territoriale en République du Bénin faisant obligation aux Maires de faire au moins deux redditions de comptes dans une année pour rendre compte de leur gestion aux populations, l'autorité communale a sacrifié à la tradition. C'était ce vendredi matin à la maison des jeunes et loisirs de la ville de Djougou. Pour cette reddition de compte publique, c'est le premier adjoint Amadou DJIBRIL représentant le Maire Yaya IDRISSOU qui s'est adonné à l'exercice en n'évoquant que les réalisations dans le secteur de la santé. Il ressort de son exposé que plusieurs actions ont été menées au cours de l'année 2022.
A titre illustratif il convient d'évoquer:
✓ la réhabilitation des maternités du quartier GAH , DJAKPINGOU etc,
✓ la réhabilitation et l'extension du laboratoire du centre de santé Communal de Djougou,
✓ la réhabilitation des forages des centres de santé de Daringa, de Bélléfoungou et de Bounvari,
✓ l' acquisition de consommables, matériels et réactifs de laboratoire ,
✓des dons de matériels médicaux et 33 lits + matelas aux Centres de Santé de Djougou.
✓ Beaucoup d'autres actions toujours dans le même secteur sont en cours de mise en œuvre dans plusieurs localités de la commune.
A la suite du premier adjoint, le Médecin chef de Djougou , Rotimi EWEDJE a présenté une communication sur la nouvelle politique de santé communautaire au Bénin. Il a dans son exposé notifié que le but de la nouvelle politique de la santé communautaire est d'améliorer le bien-être des populations.
Les deux Communications terminées place a été faite au débat. Après les mots d'encouragement et de félicitations à l'endroit du conseil communal présidé par le Maire Yaya IDRISSOU, la plupart des intervenants ont pointé du doigt la non prise en charge des personnes détentrices des cartes de prise en charge médicale du projet ARCH et le laxisme de certains agents de santé dans l'accueil des populations.
Répondant aux questions le médecin chef de Djougou Docteur Rotimi EWEDJE, a d'abord fait savoir que la prise en charge des personnes détentrices desdites cartes est active avant de faire remarquer que les éventuelles insatisfactions seraient liées à des facteurs techniques dûs à la mobilité des agents et à l'indisponibilité des documents relatifs à ladite prise en charge. Mais il a souhaité que les personnes insatisfaites contactent à temps les autorités de la pyramide sanitaire ou celles communales pour le rétablissement de leur droit.
En remerciant les uns et les autres de leur présence, le premier adjoint a mis un terme à cette reddition de comptes en les invitant au mois de décembre prochain pour le même exercice.