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La cité de Kpétoni, commune la plus peuplée du septentrion
Djougou, terre natale du ministre du Plan et du Développement, Abdoulaye Bio TCHANÉ
Commune de Djougou
Grâce au commerce caravanier, un tissu urbain naît aux abords immédiats de Tozéhou. En effet, de par sa situation de carrefour par rapport à la route de l’or et celle du sel, d’une part et de l’autre suite à la dislocation de l’Empire Songhaï par les Algériens occasionnant des vagues de migrations, un centre commercial et religieux se créé : le Yaramé (la bouche du petit marché). Là se percevaient les taxes douanières sur les produits de transaction. Et là aussi s’enseignait le coran. C’est la mise en place de Zugu-Wangara. Zugu signifie Forêt en dendi pour désigner le Tozéhou qui était dans une véritable forêt. Wangara signifie Centre. ZuguWangara signifie le centre ville ou le « centre des affaires ».
Un peu plus loin, les villages de Barèi à l’Ouest fondé par des princes Bariba chasseurs, de Sérou à l’Est par la dynastie des « Baouléhou », de Soubroukou au Sud par des Baribas chasseurs se mettent en place. L’ossature de la commune de Djougou vient ainsi de se former. Tous les autres grands centres que l’on rencontre aujourd’hui (Partago, Kolokondé, Bougou, Pélébina, Onklou, Belléfoungou) sont des émanations de ces anciens noyaux.
Un peu plus loin, les villages de Barèi à l’Ouest fondé par des princes Bariba chasseurs, de Sérou à l’Est par la dynastie des « Baouléhou », de Soubroukou au Sud par des Baribas chasseurs se mettent en place. L’ossature de la commune de Djougou vient ainsi de se former. Tous les autres grands centres que l’on rencontre aujourd’hui (Partago, Kolokondé, Bougou, Pélébina, Onklou, Belléfoungou) sont des émanations de ces anciens noyaux.
De valeureux cadres sortis des entrailles de Djougou ont animé la vie sociopolitique du Bénin. On peut entre autres citer Monsieur Tairou CONGACOU, Président de la République, Monsieur Moussa TCHANE, Gaston BADJINGA, Paul DARBOUR etc. Les cadres de Djougou ont marqué de leur empruntes indélébiles la période révolutionnaire avec comme tête de proue Monsieur Karim BOUKARY TENAKAH.
Deux faits importants marquent la mémoire collective au cours de cette période : l’histoire de l’oiseau et de la cage et celle les rails détournés.
• L’histoire de l’oiseau et de la cage : lors du découpage administratif, les villes de Djougou et de Natitingou étaient pressenties pour abriter le chef lieu du département de l’Atacora. Pour départager ces deux villes, une énigme a été posée aux populations de Djougou : « que choisissez-vous entre l’oiseau et la cage ? » L’oiseau représentant le Préfet et la cage la préfecture. Les populations de Djougou ont choisi « l’oiseau.» Ainsi la préfecture a été construite à Natitingou. Le Préfet, ne pouvant résider à Djougou pour se rendre chaque jour à Natitingou (80km) pour y travailler, a fini par résider définitivement à son lieu de travail, Natitingou. Djougou venait de perdre ainsi une grande bataille.
• Pour beaucoup c’est par la ville de Djougou que devrait passer le chemin de fer pour relier Cotonou au haut Nord du Bénin. Mais les hommes politiques de Parakou ont œuvré pour faire passer les rails par leur ville. Là encore les populations ruminent cet échec qu’elles imputent à la non vigilance de leurs cadres.
Deux faits importants marquent la mémoire collective au cours de cette période : l’histoire de l’oiseau et de la cage et celle les rails détournés.
• L’histoire de l’oiseau et de la cage : lors du découpage administratif, les villes de Djougou et de Natitingou étaient pressenties pour abriter le chef lieu du département de l’Atacora. Pour départager ces deux villes, une énigme a été posée aux populations de Djougou : « que choisissez-vous entre l’oiseau et la cage ? » L’oiseau représentant le Préfet et la cage la préfecture. Les populations de Djougou ont choisi « l’oiseau.» Ainsi la préfecture a été construite à Natitingou. Le Préfet, ne pouvant résider à Djougou pour se rendre chaque jour à Natitingou (80km) pour y travailler, a fini par résider définitivement à son lieu de travail, Natitingou. Djougou venait de perdre ainsi une grande bataille.
• Pour beaucoup c’est par la ville de Djougou que devrait passer le chemin de fer pour relier Cotonou au haut Nord du Bénin. Mais les hommes politiques de Parakou ont œuvré pour faire passer les rails par leur ville. Là encore les populations ruminent cet échec qu’elles imputent à la non vigilance de leurs cadres.
